Pour faciliter l’accès à ce vaccin et franchir une étape importante dans la lutte contre les cancers, le Gouvernement a annoncé en février 2023 la mise en place d’une campagne de vaccination auprès des élèves de 5ème au sein même des collèges.

La campagne de vaccination a donc commencé en novembre 2023 dans les établissements scolaires (collèges publics et collèges privés sous contrat volontaires). Accueillies par les écoles dont les infirmières scolaires,  les équipes mobiles ont été composées de professionnels qualifiés et équipés, en charge de la vaccination des collégiens.

Pour réaliser un schéma vaccinal complet de 2 doses (à 6 mois d’intervalle au minimum), nécessaires à l’efficacité du vaccin, la première dose sera proposée à l’automne. La seconde dose le sera avant fin juin 2024 et de nouveaux professionnels seront nécessaires.

Ces vaccinations basées sur le volontariat, sont également soumises à l’autorisation parentale des parents et l’accord de l’enfant après une information éclairée par les infirmières scolaires. Lors de la vaccination, l’enfant doit impérativement être muni de son carnet de santé.

En France, près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année et environ 1 000 femmes en décèdent. En tout 6 400 cancers sont liés chaque année aux virus HPV, dont un sur quatre chez les hommes  (source : https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Infections-a-Papillomavirus-humains-HPV)

Pourquoi la vaccination ? Elle prévient jusqu’à 90 % des infections HPV

Souvent non symptomatiques mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus. La vaccination contre les HPV est l’une des seules vaccinations existantes contre les lésions précancéreuses et les cancers.

Aujourd’hui en France, la couverture vaccinale reste bien en deçà de l’objectif de 80% à l’horizon 2030 fixé dans la stratégie décennale de lutte contre les cancers, puisqu’elle n’est que de 41,5% chez les filles et de 8,5% pour chez les jeunes garçons – pour lesquels la vaccination n’est effective que depuis deux ans.

REMERCIEMENTS

La CPTS tenait à remercier tous les professionnels qui se sont engagés, les établissements, les structures porteuses de ce projet. Et bien sûr les familles engagées et enfants qui ont donné leur confiance et participé à l’atteinte de cet objectif de réduire la prévalence des cancers de nos jeunes.